Notre belle planète traverse une période compliquée. Les ressources naturelles s’épuisent rapidement, et les déchets s'accumulent à un rythme alarmant. Avec une économie mondiale en pleine expansion, la durabilité devient une question de plus en plus urgente. Les entreprises, aujourd'hui, doivent jongler avec deux défis majeurs : répondre aux attentes des consommateurs, qui sont de plus en plus soucieux de l'environnement, et se conformer à des réglementations de plus en plus strictes. Alors, comment s’y prendre pour relever ce défi ?
L'épuisement des matières premières est un problème bien réel. Chaque année, des millions de tonnes de matériaux sont extraits, utilisés, puis jetés, ce qui aggrave une crise environnementale sans précédent. En 2019, par exemple, la France a produit plus de 324 millions de tonnes de déchets, selon l'ADEME. Imaginez si une grande partie de ces déchets avait pu être évitée grâce à une meilleure gestion des ressources, notamment via la réparation.
Face à cette raréfaction des ressources naturelles et l'accumulation des déchets, les législateurs ont pris les choses en main pour encourager des pratiques plus durables. La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), adoptée en France en 2020, impose aux entreprises de réparer les produits, de lutter contre l’obsolescence programmée et de recycler les matériaux. Cette loi vise à transformer notre modèle économique pour qu’il devienne circulaire, où les ressources sont mieux utilisées et réutilisées.
L'Europe va encore plus loin avec la directive CSRD(Corporate Sustainability Reporting Directive), qui sera progressivement mise en œuvre d'ici 2025. Cette directive obligera les entreprises à publier des rapports détaillés sur leur impact environnemental, y compris la gestion des déchets et la durabilité des produits. Cela répond à une demande croissante des consommateurs qui cherchent de plus en plus à soutenir des entreprises responsables et soucieuses de leur empreinte écologique.
La réparation, c’est vraiment une solution gagnant-gagnant. Non seulement elle est bénéfique pour l'environnement, mais elle est aussi économique. Prolonger la durée de vie des produits permet de réduire la nécessité d'extraire de nouvelles ressources, tout en permettant aux consommateurs d'économiser de l'argent. D’après l'ADEME, chaque kilo de produit réparé permet d’éviter l’émission de 2 à 5 kg de CO2. Ce n’est pas rien ! En favorisant la réparation, nous réduisons directement notre empreinte carbone.
Statistiques : Selon l'ADEME, 40%des appareils électriques et électroniques jetés en France pourraient être réparés ou réutilisés.
En plus de ces avantages immédiats, la réparation s'inscrit dans une démarche plus large. Avec l'épuisement des ressources naturelles, il est crucial d’adopter des modèles économiques circulaires, où les produits sont réparés, réutilisés, et recyclés au lieu d’être jetés. Pour que cela devienne la norme, il est essentiel que les entreprises simplifient le parcours des clients et digitalisent leur service après-vente, rendant ainsi la réparation plus accessible et attractive pour tout le monde.
Digitaliser son service après-vente, c’est un vrai plus, à différents niveaux. Cela permet par exemple de développer des outils de “self care” qui améliorent l’expérience client et encouragent la réparation à grande échelle. Le “self care” désigne les outils mis à disposition des consommateurs pour procéder à des diagnostics en ligne et résoudre eux-mêmes certains problèmes, depuis leur espace client, sans intervention directe des équipes du service après-vente. Réduisant ainsi les coûts et les délais de réparation, en détectant en amont les problèmes d’usages, qui représentent près de 15% des cas. Les outils de self care permettent également aux consommateurs, en cas de panne avérée, de commander les pièces détachées compatibles avec leur produit et d’accéder à des tutoriels de réparation. Ou encore un accès simplifié à la réparation en leur permettant une expédition directe de leur produit vers un centre de réparation adapté, que le produit soit ou non sous-garantie.
En digitalisant le SAV, les enseignes transforment ce service en un centre de profit : elles peuvent vendre des services et des pièces détachées, maximiser leur taux de refinancement de garantie auprès de leurs fournisseurs, et permettre aux équipes de gagner du temps dans la gestion administrative de leur SAV et dans la prise en charge des clients en leur donnant les bons outils du quotidien. Un SAV digitalisé devient donc un SAV rentable, ce qui permet d’en développer la visibilité et d’en faire un véritable axe de différenciation auprès des consommateurs.
Anecdote : Une étude réalisée par l'ADEME a révélé que 60% des Français se disent prêts à payer plus pour des produits réparables.
Chez Platana, nous sommes convaincus que l'adoption de la réparation par les consommateurs passera par un réenchantement de l'expérience client liée : plus rapide, plus simple, plus digital. Nos solutions SaaS aident les entreprises à digitaliser leur service après-vente, rendant ainsi le processus de réparation plus accessible, plus efficace et rentable. Nous accompagnons des grandes enseignes européennes comme Leroy Merlin et Norauto dans leur transition vers une économie circulaire, en améliorant l'efficacité de leurs services après-vente et en promouvant une consommation durable.
La réparation, c’est vraiment la clé pour répondre auxenjeux écologiques actuels. En intégrant des pratiques de réparation, lesentreprises peuvent non seulement contribuer à la durabilité, mais aussifidéliser leurs clients en offrant un service après-vente efficace etresponsable.
Si vous voulez en savoir plus sur nos solutions et comment on peut vous aider à intégrer la durabilité dans votre service après-vente, n’hésitez pas à nous contacter !
Sources :